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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 17:31
A lire pour le plaisir, et pour aider les Restos ... 13 à table en 2016

Merci à Patricia de nous suggérer de faire un achat utile tout en savourant ce régal de lectures courtes.

BOURDIN, BUSSI, CHATTAM , DE GROODT, d’EPENOUX, GIEBEL , KENNEDY, LAPIERRE, LEDIG, MONFILS, PUERTOLAS, WERBER .

13 à table, 2016 ( 1livre acheté = 4 repas distribués)

Ed. Pocket pour les « restos du cœur » - Nov 2015 – 282 pages – 5€

Comme l’an dernier, 12 écrivains viennent de participer à l’opération « restos du cœur ». Leur livre publié aux éditions pocket comprend 12 nouvelles . Il est intitulé « 13 à table ». Cette année, le thème est celui de la famille, plus exactement les relations frères et sœurs. Ce qu’il faut retenir : 1 livre acheté = 4 repas distribués . Cela ne vous coûtera que 5 euros. A consommer sans modération.

Vous connaissez certainement plusieurs de ces auteurs, les voici : Françoise Bourdin, Michel Bussi, Maxime Chattam, Stéphane de Groodt, François d’Epenoux, Karine Giebel, Douglas Kennedy, Alexandra Lapierre, Agnès Ledig, Nadine Monfils, Romain Puèrtolas, Bernard Werber.

Chaque nouvelle met en scène des personnages de la famille, un père autoritaire, une sœur jalouse de son autre sœur, un fils unique triste d’être seul, un couple en difficulté, etc… . L’un de ces écrivains, Stéphane De Groodt a rédigé une histoire courte et déjantée à l’image du cinéma des frères Coen, les cinéastes bien connus, c’est très drôle. Mais surtout vous ne vous ennuierez pas en lisant ces différents récits car ils ont tous la même caractéristique : un réel suspense et un dénouement inattendu rédigé avec le talent littéraire de bons écrivains..

Au début du livre, les restos du cœur ne manquent pas de remercier tous les participants au succès de ce livre et ils indiquent que ce sont près de 1 400 000 repas en plus que les Restos ont pu distribuer en 2014 à ceux qu’ils accueillaient.

N’oubliez pas 5 euros pour un livre, et grâce à votre achat 4 repas distribués.

13 à table en 2016– 12 nouvelles en édition de poche pour les restos du coeur

Patricia L.

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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 06:37
Eldorado, de Laurent Gaudé

Paru en 2006 chez Actes Sud, ce roman traite magnifiquement d'un sujet toujours d'actualité, hélas !

Chantal J. a aimé et écrit :

C'est une histoire de migrations bien actuelle, frottement de mondes qui se rencontrent. Celui qui s'embarque vers l'Europe, l'Eldorado et celui qui récupère les occupants de bateaux sans équipage, à la dérive...

Eldorado, de Laurent Gaudé

Le commandant Piracci surveille les côtes au large de la célèbre île de Lampeduza, entrée des migrants qu'il repêche morts ou vivants depuis 20 ans.

Une femme qui va le retrouver deux ans après l'avoir sauvée, va le bouleverser par sa demande et la détermination qui l'anime. En miroir, il se met à douter sur sa propre existence, se sent vide, « d'un vide confortable qui le dégoûte ».

Il décide à son tour de partir.. vers l'Afrique et se démunit jusqu'à sa disparition...

Il remonte la filière des passeurs et croisera Souleiman, un soudanais à qui il insufflera l'espoir.

De l'espoir au désespoir, du désespoir à l'espoir, on s'identifie aux personnages. Au centre de l'action, l'homme resplendit.

Laurent Gaudé est romancier et dramaturge et a reçu plusieurs prix pour ses romans.

J'ai été happée par cette lecture que je désire vous faire partager.

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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 10:20
La Nuit de feu, de Eric Emmanuel SCHMITT

Patricia a lu :

En route pour le désert africain avec Eric-Emmanuel Schmitt. Ce voyage il l’a appelé « La nuit de feu ». C’est le titre de son dernier livre publié chez Albin Michel en Juillet 2015.

Avec quelques compagnons, l’écrivain entreprend une randonnée dans le Grand Sud Algérien. Ses appréhensions d’un départ vers l’inconnu sont vite balayées par l’accueil que lui réserve l’Afrique « Sitôt que je mis un pied hors de la carlingue, nous dit-il, l’haleine de ce territoire m’enlaça, caressa mes oreilles, frôla mes lèvres et j’eus la certitude que par cet effleurement, le désert m’offrait une accolade de bienvenue ». Une douce atmosphère bien sympathique pour lui-même et pour le lecteur . Bref, Eric Emmanuel Schmitt est envoûté . L’aventure peut maintenant commencer. Les consignes du guide sont précises pour que le groupe reste bien uni. Seulement voilà,… l’écrivain oublie qu’il faut être discipliné. Le désert lui donne des ailes, tant et si bien qu’il se détache du groupe à son insu ; la nuit tombe, le voilà seul sans repères loin de ses compagnons.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, le choc est positif : cette nuit de solitude en plein désert ressemblera à un chemin intérieur qui le conduira de l’angoisse à une joie profonde. Que s’est-il passé ? Vous le saurez en lisant ce livre émouvant .

La leçon que j’ai retenue, c’est que l’écrivain, philosophe de formation, adepte d’un certain pessimisme est devenu, selon son expression, un écrivain « dans le monde » à la recherche de Dieu.

Un livre qui fait du bien en ces temps un peu moroses.

Eric-Emmanuel SCHMITT – Albin Michel – Juillet 2015 182 pages, 16€

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 07:16
Rentrée littéraire : Un Amour impossible, de Christine Angot

Patricia a lu :

C’est après avoir lu une très bonne critique de ce livre que je me suis décidée à l’ouvrir. Ce roman a été écrit par Christine Angot ; il s’intitule « Un amour impossible » et a été publié en Août 2015 chez Flammarion.

Christine est née de père inconnu : voilà ce qui est écrit sur sa fiche d’état civil. Dans sa petite enfance, ce problème ne la dérange pas trop. Choyée particulièrement par sa mère, et aussi par d’autres membres de sa famille, elle mène une vie heureuse et insouciante à Chateauroux. A l’adolescence son père se manifeste, et l’emmène régulièrement à Paris pendant les week-end. Une nouvelle vie pour Christine qui découvre la vie parisienne, tellement plus attrayante que sa vie provinciale. Il serait bien que son père reconnaisse sa fille et lui donne son nom. – C’est ce que pense sa mère - Après quelques réticences, ce dernier accepte. Christine devient Christine Angot. Le lecteur réalise alors que ce roman est très autobiographique.

Christine Angot a mis son talent d’écrivain au service de ce récit qu’elle se devait de rédiger pour elle-même, pour sa mère et pour d’autres. Nous rentrons au cœur de sa souffrance, très lentement, sans effusions, sans passages impudiques ; Puis elle laisse éclater sa colère à la fin du livre, une colère nécessaire, libératrice..

Un livre écrit froidement mais efficacement. L’écrivain nous transmet son message. On l’a entendu.

216p -18€ - Flammarion - Août 2015

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